Tempête Klaus, cruelle beauté
Photos des paysages de la forêt des Landes (France) après le passage de la tempête Klaus le 23 janvier 2009.
von Dominique Narbeburu
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Über das Buch
Pas moins de 43 millions de m3 de bois ont été déracinés ou cassés par la tempête Klaus, soit l’équivalent de 5,4 années de récolte en Aquitaine, ou encore le tiers de la réserve sur pied. C’est dire la violence inouïe de cette catastrophe naturelle qui a particulièrement touché le département des Landes. Avec des vents atteignant plus de 175 km/h, Klaus est considérée comme la tempête la plus destructrice en France depuis celles de 1999.
Spectacle de désolation, de ruines, paysages lunaires et irréels, la nature a été touchée en son sein. Les pins maritimes, arbres conquérants, vigoureux et rustiques, sont anéantis, décapités en quelques secondes ou dessouchés et couchés à terre comme des soldats balayés par les tirs de l’ennemi. Ce n’est pas l’homme qui les a détruits mais les éléments qui ont voulu rappeler leur présence et leur toute puissance. Tous ceux qui ont pu constater de visu ce spectacle de désolation ont ressenti une profonde tristesse, de l’incompréhension, voire du désespoir et de la rage face à l’ampleur des dégâts.
Eigenschaften und Details
- Hauptkategorie: Portfolios
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Projektoption: Standard-Querformat, 25×20 cm
Seitenanzahl: 48 - Veröffentlichungsdatum: Feb. 16, 2012
- Schlüsselwörter tempête klaus, foret des landes, ouragan klaus, cyclone klaus, Klaus, narbeburu, landes, akipaka
Über den Autor
Photographe d'illustration, Dominique Narbeburu parcourt la forêt des Landes depuis de nombreuses années. Dès le 22 janvier, des photos prises par le satellite Météosat laissent apparaître la formation d'une profonde dépression dans l'Atlantique-nord, la forêt des Landes voit à nouveau ses pins maritimes déracinés, voire sectionnés. Selon les premières estimations, c'est 60% de la forêt des Landes qui est détruite et environ 1 000 000 m³ de bois abattu."* " Klaus, cruelle beauté" est la concrétisation d'un travail de mémoire entrepris au lendemain même de la tempête, le 23 janvier 2009. Les photos s'étalent sur 2 ans, du chaos indescriptible des premiers jours à l'enlèvement des derniers pins, morts debouts, victimes du scolyte, insecte ravageur qui a suivi la tempête. Cet ouvrage n'aurait pu voir le jour sans la sensibilité et le ressenti de Francis Bennavail et Patrice Chanrion pour les textes, Hélène Tailleur pour les poèmes et Alain Pelletier pour la mise en page.