Impression d'Afrique
von Philippe Pons
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Über das Buch
Dans son carnet de voyage intitulé « Carnet de voyage au Maroc » Eugène Delacroix écrit qu’il découvre ici, la pureté de la lumière, les teintes exquises des décors et des costumes, « le sublime court ici dans les rues » écrit-il et il note les détails des architectures et des décors, les attitudes nobles et hiératiques des êtres.
Les carnets qu’il couvre d’esquisses et de fragments, d’attitudes et de détails enregistrés dans une fulgurance émotionnelle et dans une maîtrise superbe de l’artiste mature, n’ont pas leur égal, pour moi, dans ce type d’exercice, sauf bien sur plus tardivement les aquarelles de Klee en Tunisie et aussi celles de Macke.
Lors de mon voyage au Maroc pendant l’hiver 2003, je ne pus m’empêcher de revoir mentalement ces carnets remplis de lumière et fourmillants de vie.
Je décidais d’imiter la spontanéité que m‘évoquaient ces aquarelles entêtantes en épousant le rythme et l’apparence d’un coup de brosse devant les même scènes et paysages traversés par Delacroix lui-même.
Je choisis pour se faire, le Cybersampler, un appareil en plastique muni de 4 objectifs permettant la prise de vue séquentielle de quatre images sur une seule vue. De cette fragmentation aléatoire jaillirait forcément des choses que j’ébauchais mentalement et qui aidées par le hasard de la découpe, suffiraient par réjouir mon œil en attente de surprises plastiques.
En brossant les paysages ou les êtres rencontrés, j’ai réitérée d’une certaine façon, à la manière d’un peintre, les « impressions » que m’évoquaient les sujets auxquels je prêtais attention : des choses banales de la rue, un bout de mur, un graffiti, des sardines ruisselant dans un sceau de couleur. Au bout du voyage j’étais moi-même imprégné de cette lumière caressante, envoutante, et ressentais le vif besoin de coucher sur le papier ces émotions fugitives, dans cet opuscule qui serait mon propre carnet d’ « impressions d’Afrique ».
Philippe PONS
Photographies prises hiver 2003
Les carnets qu’il couvre d’esquisses et de fragments, d’attitudes et de détails enregistrés dans une fulgurance émotionnelle et dans une maîtrise superbe de l’artiste mature, n’ont pas leur égal, pour moi, dans ce type d’exercice, sauf bien sur plus tardivement les aquarelles de Klee en Tunisie et aussi celles de Macke.
Lors de mon voyage au Maroc pendant l’hiver 2003, je ne pus m’empêcher de revoir mentalement ces carnets remplis de lumière et fourmillants de vie.
Je décidais d’imiter la spontanéité que m‘évoquaient ces aquarelles entêtantes en épousant le rythme et l’apparence d’un coup de brosse devant les même scènes et paysages traversés par Delacroix lui-même.
Je choisis pour se faire, le Cybersampler, un appareil en plastique muni de 4 objectifs permettant la prise de vue séquentielle de quatre images sur une seule vue. De cette fragmentation aléatoire jaillirait forcément des choses que j’ébauchais mentalement et qui aidées par le hasard de la découpe, suffiraient par réjouir mon œil en attente de surprises plastiques.
En brossant les paysages ou les êtres rencontrés, j’ai réitérée d’une certaine façon, à la manière d’un peintre, les « impressions » que m’évoquaient les sujets auxquels je prêtais attention : des choses banales de la rue, un bout de mur, un graffiti, des sardines ruisselant dans un sceau de couleur. Au bout du voyage j’étais moi-même imprégné de cette lumière caressante, envoutante, et ressentais le vif besoin de coucher sur le papier ces émotions fugitives, dans cet opuscule qui serait mon propre carnet d’ « impressions d’Afrique ».
Philippe PONS
Photographies prises hiver 2003
Eigenschaften und Details
- Hauptkategorie: Kunst & Fotografie
-
Projektoption: Standard-Querformat, 25×20 cm
Seitenanzahl: 160 - Veröffentlichungsdatum: Mai 15, 2012
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