Le cours ordinaire des jours...
Chroniques d'une année
von Ivan RICHIER
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Über das Buch
Le soleil déclinant de cet hiver naissant effleure les derniers étages de la tour H.L.M. qui domine mon quartier.
La fraîcheur de l’air souligne la chaleur rayonnante de la lumière. Il est 16h53, samedi 28 décembre 2013.
À cent mètres tout juste de chez moi, je procède à une ultime mise au point sur le sommet de la tour, j’ajuste rapidement mon cadrage.
Après quelques instants apparaissent les deux phares blancs d’une automobile, comme deux points finals à mon projet débuté douze mois auparavant : pour chaque semaine de l’année 2013, j’allais prendre une photographie et la placer a posteriori en regard d’un fait de l’actualité. Celle-ci sera la cinquante-deuxième.
Je cherche depuis longtemps un moyen de prendre la mesure de mon quotidien, de tenter de le comprendre, d’en jauger son contenu, d’en saisir sa matière.
Utiliser la photographie pour faire ressortir l’écume des choses, puis les mettre en relief à l’aide d’un moyen qui n’en propose pas. Pour cela être photographe à chaque occasion, le plus souvent possible. Photographier seul, bien sûr, au milieu des autres, parmi les autres, photographier parfois les autres…
Le monde marche sur son erre et la photographie permet pendant un bref instant qui va durer de stopper sa course.
Seulement la photographie est statique, et si elle fige le temps elle ne l’arrête pas. Son cadre ne marque que les bords de l’image, qui a possédé un «avant» et connaîtra un «ensuite».
Prendre la mesure d’un mouvement tint ainsi de la gageure que l’ambition de mon projet n’a su relever.
Mes jours poursuivent ainsi leur cours ordinaire…
La fraîcheur de l’air souligne la chaleur rayonnante de la lumière. Il est 16h53, samedi 28 décembre 2013.
À cent mètres tout juste de chez moi, je procède à une ultime mise au point sur le sommet de la tour, j’ajuste rapidement mon cadrage.
Après quelques instants apparaissent les deux phares blancs d’une automobile, comme deux points finals à mon projet débuté douze mois auparavant : pour chaque semaine de l’année 2013, j’allais prendre une photographie et la placer a posteriori en regard d’un fait de l’actualité. Celle-ci sera la cinquante-deuxième.
Je cherche depuis longtemps un moyen de prendre la mesure de mon quotidien, de tenter de le comprendre, d’en jauger son contenu, d’en saisir sa matière.
Utiliser la photographie pour faire ressortir l’écume des choses, puis les mettre en relief à l’aide d’un moyen qui n’en propose pas. Pour cela être photographe à chaque occasion, le plus souvent possible. Photographier seul, bien sûr, au milieu des autres, parmi les autres, photographier parfois les autres…
Le monde marche sur son erre et la photographie permet pendant un bref instant qui va durer de stopper sa course.
Seulement la photographie est statique, et si elle fige le temps elle ne l’arrête pas. Son cadre ne marque que les bords de l’image, qui a possédé un «avant» et connaîtra un «ensuite».
Prendre la mesure d’un mouvement tint ainsi de la gageure que l’ambition de mon projet n’a su relever.
Mes jours poursuivent ainsi leur cours ordinaire…
Autorenwebsite
Eigenschaften und Details
- Hauptkategorie: Kunst & Fotografie
-
Projektoption: Standard-Querformat, 25×20 cm
Seitenanzahl: 62 - Veröffentlichungsdatum: Jan. 21, 2016
- Sprache French
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